Seuls sur une île déserte... ( asucaga )

Auteur : cindy/Lacus Clyne/videl-chan

Paring: asran-cagalli

Genre: romance

Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au créateur de Gundam seed, le reste est de moi. Et je ne touche pas d'argent pour cette fic, je la fais pour moi.

Résumé : Une petite après midi bien tranquille prend une autre tournure qui pourrait bien réveiller des souvenirs...

Avertissement : cette fic contient un lemon j'ai mis un avertissement pour ceux qui veulent la lire mais pas le lemon donc voilà.

Autres: c'est une fic que je dédicace à ma jumelle sarounette ^^

C’était une belle après midi de juillet, le soleil rayonnait comme jamais et aucun nuage ne cachait une quelconque parcelle de ce ciel azur magnifique, seuls des vols d’oiseaux se dessinaient sur la voûte céleste. Après des longs discours épineux et des chantages vicieux, mon cher fiancé avait fini par me convaincre de prendre une après-midi de repos. Déjà que je n’avais pas du tout apprécié ses méthodes de persuasion, il était hors de question que j’accepte sans la moindre condition, je lui avais précisé que s’il ne me disait pas ce qu’on allait faire et où, je ne viendrai pas. Ma condition ne semblait pas l’enchanter mais il avait fini par céder, nous devions aller à la plage m’avait-il dit. J’avais décidé de revêtir un bikini bleu marine avec un paréo de la même couleur ainsi qu’un débardeur blanc et un chapeau de paille. Je mis quelques affaires qui pourraient m’être utile dans un sac et descendit vers la voiture où était sensé m’attendre Asran, à ma plus grande surprise je ne le vis pas, sa décapotable manquait également à l’appel ce qui ne me mit pas de très bonne humeur. J’attendis quand même un peu, assise sur un muré près du parking, les minutes défilaient mais personne ne venait. Je soupirai d’agacement et sauta brutalement du mur où je m’étais perchée, j’attrapai férocement mon sac et regagnai le salon en marmonnant quelques insultes destinées à celui qui m’avait forcé la main pour prendre une après-midi de repos et qui n’était même pas fichu de venir à l’heure.
Une fois dans le salon, je me laissai tombée sur le canapé et laissai mon regard balayer le plafond alors que mes pensées voyageait ailleurs. Ah cette fois-ci je ne laisserai pas cela se passer comme ça ! Mais pour qui se prend-il ? J’attendais sa venue avec impatience, pas pour pouvoir enfin partir avec lui, bien au contraire pour pouvoir passer mes nerfs sur lui ! Ce que j’avais la haine ce jour là, je me leva avec ma brutalité caractéristique de ma mauvaise humeur et monta rapidement dans la chambre. Je jetai mon chapeau, mon paréo et mon bikini sur le lit et sortis de l’armoire des sous vêtements plus confortable, un T-shirt banal de couleur bleu ciel et un pantalon large blanc. Une fois changée, j’observai mon reflet dans le miroir, j’avais l’impression de me revoir à seize ans, je portais le même style de vêtements, qui plus est je remarquai que j’avais le même caractère tempétueux. Soudain j’entendis la porte s’ouvrir puis des pas, je n’eus aucune difficulté à reconnaître mon fiancé. De sa voix douce et suave il cria mon nom d’un air interrogatif, il me cherchait. Je ne me laisserai pas séduire par sa voix que j’aime pourtant beaucoup, je sortis de la chambre, dévalai les escaliers et atterris au salon. Je devinais qu’Asran m’avait entendu parce qu’il se tourna vers moi alors que je le fusillai de mon regard ambre. Il me lança d’un ton faussement enjoué :

« - Alors Cagalli, on y va ?
- Nan…, je lui répondis cela en le regardant méchamment.
- Pourquoi ma princesse ?
- Parce que… Je te signale que tu as plus d’une heure de retard !
- Je sais, et j’en suis désolé… Mais j’ai eu un contretemps, tu me pardonnes ? »

Il me lança un regard de chien battu mais cela ne m’atteint pas, j’étais bien déterminée à ne pas lui céder. Je restai muette tout en le regardant méchamment. Il soupira et s’avança vers moi.

« - Allez tu ne vas pas bouder toute l’après midi, tu ne crois pas que ce serait mieux un petit tête à tête sur la plage ?
- Avant j’étais d’accord, plus maintenant, je vais me remettre au travail. »

Je me retournai violemment et partis en direction de mon bureau quand je sentis une main s’enrouler autour de mon poignet, je fis volte face et me retrouva nez à nez avec un Asran plutôt insistant. Il plongea son regard émeraude dans le mien ce qui m’envoûta un moment, je fus tirée de mon envoûtement quand je me sentis tirée en avant. Je criai sur le coup mais Asran continua de me tirer vers l’extérieur. Je traînai des pieds en me débattant mais mon coordinateur adoré avait un avantage physique sur moi et pas des moindres. Sans vraiment comprendre, je me retrouvai dans sa voiture. Je n’eus pas le temps de descendre qu’il sauta à côté de moi et démarra sa décapotable. Je ne pus me résigner à abandonner le combat, je lui lançai un regard menaçant.

« - Zala, je t’ordonne de me laisser descendre tout de suite !
- Pourquoi donc ?
- C’est un ord… ».

Je ne pus finir ma phrase qu’il avait tournée violemment et je m’étais retrouvée sur ses cuisses, il me sourit de haut et me conseilla d’attacher ma ceinture. Je finis par me taire, me relevai et écouta son conseil. Pendant le trajet, j’appuyais ma tête sur la portière et regardai le paysage défiler sans dire mot. Il avait peut-être réussi à m’emmener de force mais je ne tomberai pas dans ses bras comme une petite princesse docile. Quelques minutes plus tard, il gara la voiture au bord de la plage, il se leva et m’ouvrit la porte en faisant une révérence à l’ancienne. Je me retins de rire et sortit de la voiture sans le regarder, je l’entendis soupirer. Il me prit doucement le bras et m’emmena avec lui, je ne dis rien mais me laissai faire, il me guida vers la plage de sable fin alors que je regardai le paysage. Même si mon humeur n’était pas à son meilleur jour, j’appréciai beaucoup ce paysage, il ressemblait un peu à une carte postale : ciel azur, sable fin et doré et une mer calme de la même couleur que le ciel. Je me sentis tout de suite apaisée et mon esprit devint plus serein. Après une longue réflexion de quelques secondes, je décidai de ne pas jouer à me tête brûlée et d’accepter de passer une agréable après midi en très bonne compagnie je dois l’avouer. Après tout malgré ma petite crise, ce petit tête à tête j’en avais envie. Nous arrivâmes enfin sur les dunes, je retirai mes chaussures laissant mes petits pieds nus caresser le sable chaud ce qui me fit sourire. Je m’écartai un peu de mon prince aux cheveux bleus et me laissa tomber dans le sable en rigolant. Toujours en souriant, je rivai mon regard vers Asran qui me regardé amusé, il s’approcha de moi et me tendit ses mains pour m’aider à me relever.

« Allez Cagalli, notre bateau nous attend. »

Je fus à nouveau debout en un rien de temps alors que j’écarquillai les yeux, je ne me souviens pas avoir entendu parler d’un quelconque bateau pour cette après midi. Asran sembla comprendre mon étonnement et me prit la main pour me mener un peu plus près de l’eau. Je pus alors apercevoir un petit bateau à moteur blanc, je remarquais ensuite un panier de pique nique à l’intérieur, je me tournai subitement vers mon fiancé en lui adressant une mine perplexe. Ce dernier se contenta de me sourire en disant :

« -On part pour l’après midi dans ce petit bateau, tu n’as pas le mal de mer au moins ?
- Tu aurais pu me prévenir Asran ! Mais je vais être gentille pour une fois et ne pas bouder dans mon coin, tu peux t’estimer heureux mon cher, lui dis-je d’un ton défiant.
- Comme c’est adorable de ta part mon ange, il rentra dans mon jeu mais ce n’était pas crédible, je te remercie infiniment. »

Nous nous dirigeâmes vers le petit bateau qui nous attendait patiemment au bord de l’eau, il m’aida à monter dedans et me rejoint. Rapidement il démarra le moteur et nous commençâmes à avancer et à s’éloigner de la plage d’Orb. La vitesse produisit un agréable petit vent qui rafraîchit ma peau un peu trop chaude, je m’assis confortablement à bord et regarda l’océan défiler avec un petit sourire au coin des lèvres. Nous ne tardâmes pas à nous retrouver loin de la côte, il commença à ralentir et finit par s’arrêter, nous n’apercevions plus le rivage. Il se tourna vers moi en souriant et vint s’asseoir à côté de moi, je lui souris et continua de fixer l’océan azur. Je fermai les yeux un moment et inhala la fraîcheur maritime.

« J’aime l’océan… »

Je rouvris les yeux et les leva vers Asran qui était à mes côtés, je posai ma tête contre son torse et me laissai bercer par sa respiration. Il enfouit son nez dans la chevelure dorée et passa ses bras autour de ma taille, je rapprochai davantage mon corps du sien alors qu’il resserrait son étreinte. J’esquissai un sourire, je me sentais bien dans ses bras, j’aurai voulu figer le temps à cet instant. Quelques minutes plus tard, je sentis sa tête se lever et son étreinte se desserrer, je ne voulais pas que ça finisse alors j’agrippai brusquement son bras qui quittait ma taille. Je sentis son regard surpris se poser sur moi, je laissai ma tête contre son torse.

« Reste… Encore un peu… »

Je l’entendis rire un peu mais il céda à ma demande, son bras droit s’enroula de nouveau autour de ma taille et me rapprocha de lui, sa main gauche me caressa ma joue avant de glisser sous mon menton et de me le relever. J’ouvris les yeux qui se plongèrent dans le regard émeraude de mon fiancé, il posa ses lèvres sur les miennes pour un baiser d’une extrême tendresse. Je refermai les yeux pour savourer ce chaste baiser, je sentis sa langue dessiner le contour de mes lèvres rosées puis il quémanda l’accès à ma bouche, j’acceptai sans broncher et notre baiser devint plus intime. Sa langue caressait doucement la mienne, puis elles dansèrent ensemble un long moment, c’était doux, délicieux, passionné et sensuel. Je savourai cet instant qui dura encore quelques secondes avant qu’il quitte ma bouche puis mes lèvres. Je rouvris les yeux et le vit me sourire amoureusement, je ne pus m’empêcher de l’imiter en lui offrant mon plus beau sourire. Doucement il desserra son étreinte et se leva me laissant assise toute seule contre le rebord du petit bateau, il se dirigea vers le panier de pique-nique.

« - J’ai une faim de loup pas toi ?
- Je dois avouer que je commence à avoir faim mais pas autant que toi grand gourmand.
- Oui oui … Et qui est-ce qui va me faire les yeux doux pour prendre le dernier carreau de chocolat ? »

Je ne répondis pas sachant qu’il venait de me piéger, il sourit en me voyant silencieuse avant de sortir deux assiettes et une salade mixte. Il nous servit et revint s’asseoir à côté de moi en me donnant mon assiette.

« - Tiens ma puce, bonne appétit.
- Merci pareillement. »

Je commençai à déguster cette petite salade composée de laitue, de morceau de pomme et de tomate. Elle était délicieuse, je la finis rapidement et attendit que mon fiancé finisse lui aussi. Il ne tarda pas à la terminer et me sourit.
« - Tu as aimé ?
- Oui elle était délicieuse, c’est quoi le dessert ?
- Le dessert ? Et après c’est moi le gourmand, bien sûr… Est-ce qu’un petit gâteau au chocolat te tente ? »

Il me traitait de gourmande, je ne dis rien étant donné qu’il avait parfaitement raison, je languis devant l’appétissant gâteau au chocolat qu’il me montra, il me connaissait bien et savait pertinemment que le chocolat était mon péché mignon. Il coupa une part et la mit dans une petite assiette de carton, il prit une cuillère et en coupa un petit morceau qu’il approcha de ma bouche pour me donner à manger, je l’ouvris et il y introduisit le morceau de gâteau au chocolat. C’était exquis, je ne pus me retenir de lâcher un petit bruit de contentement, Asran ne put s’empêcher de rire. Je finis de manger le morceau de gâteau et lui tirai la langue. Nous finîmes la part de gâteau et nous nous allongeâmes par terre, je remarquai un peu plus loin un épais nuage noir qui n’était pas bon signe du tout, je le montrai du doigt à Asran qui parut septique. Je me retournai inquiète vers lui quand je sentis un vent frais me fouetter la peau, il commença à faire froid et la mer s’agita un peu.

« On ferait mieux de regagner le rivage tout de suite ».

J’acquiesçai d’un hochement de tête et il démarra le bateau, le problème fut que le vent s’intensifiait et la mer devint très agitée, des hautes vagues apparurent et un orage commença à éclater. Notre petit bateau était secoué dans tous les sens et s’ajoutant au vent, les vagues vinrent à leur tour me fouetter la peau. Le bateau se remplissait d’eau et nous perdîmes de la vitesse avant d’être totalement immobilisés. Je n’arrivai plus à ouvrir les yeux et ne savaient plus où était Asran, je l’entendais me crier des mots mais je ne les comprenais pas, seuls le vent sillonnait mes tympans. Je mis mes mains devant mon visage pour me le protéger, j’avais perdu conscience de tout ce qui m’entoure. D’un coup, je me sentis pousser en dehors du bateau, je me retrouvai sous l’eau déchaînée. Je réussis à remonter à la surface mais je me débattais pour ne pas sombrer à nouveau. Les forces commencèrent à me manquer et je me laissai emporter par le courant, la dernière chose que j’entendis fut la voix d’Asran qui hurlait mon prénom…

Rhooo trop imiiiiiiiiiiiiiiii *________*

c'est tro bien
tro chou sauf à la fin triste
j'ai peur pour caga lol
bravo ^^

trop bien ton histoire
mais comme l'a dit lovecagali la fin est triste.

ce n'est pas fini ^^ c'est que la première partie lol

merci ^^ la suite vient plus tard, je ne l'ai pas fini

TRo bien le début la fin un peu triste > <

merci ^^ mais vous inquiétez pas, elle aura rien votre cagalli chérie :P:P

waaaaaaaaa c trop bien continue !!

mercii :P

derien !!

(je sais que tout n'y aps mais bon je te poste le même que sur l'autre forum, pas trop envie de refaire un commentaire LoL)

Alors tu me connais assez pour savoir que si mon commentaires ne peut pas pêtre cosntructif, mon petit lilas, je n'en mets pas ^^ (déjà que j'en mets très peu ...) Ne prends rien mal, ce sont juste des conseils ^^

Alors la forme d'abord: Ben il y a quelques fautes de temps, tu mélanges passé simple et imparfait ;) Je ne me suis pas permise de corriger mais si tu veux je peux le faire. (On sait toutes les 2 que je ne suis pas une pro de l'orthographe, mais bon ...) Sinon, l'ensemble du texte est correcte. Un petit conseil fait peut-être plus de paragraphe parce que quand ils sont trop long on se perd facilement si on loupe par accident un mot ou si on dévie un peu le regard du texte ^^ Ensuite n'oublie pas d'annoncer ton POV (même si ici on n'a pas trop le choix mais bon par principe on dit avant qui raconte l'histoire ;))

Le fond: c'est une jolie petite romance facile à lire et agréable ^^ c'est décontractant et amussant ^^ Beau travail!

Le lemon: Ile st bien, nir apide ni vulgaire ^^ Beau travail aussi

Une dernière chose, j'ai cru reconnaitre certaines tournures de phrases pour les avoir déjà lue ^^" Je sais que c'est souvent involontaire d'imiter un auteur ou alors parce que on aime son style, mais je crois qu'il est bien d'avoir son propre style ^^ ce n'est pas un reproche ni une remarque juste une idée comme ça ^^ c'est surement flateur pour la personen qui t'a inspirée et je ne pense pas que si elle savait elle t'en voudrait ^^

voilà continue tu progresse

On reconnaît bien la prof qui est en toi, Cali-chan ! XDDD

ah nope même avant je faissait mes commentaire comme ça ^^" si j'ai aps un truc à dire je commente pas .... (j'en commante 1 sur sais aps moi 25 ou 30 que je lis ... ^^")

merci beaucoup my petiteuh grendeuh soeur ^^

je met la suite et fin, beaucoup plus longue que la 1ere partie xD

Je ne savais pas où j’étais, je sentais les rayons du soleil taper sur ma peau, de l’eau caresser mes pieds et du sable sous mon corps. J’ouvris les yeux difficilement et les referma aussi tôt mettant mon bras devant mon visage pour le protéger du soleil aveuglant. Je tournai la tête sur le côté pour ne pas être éblouis, je rouvris doucement mes yeux irrités et regarda autour de moi. Je ne voyais que du sable et la mer qui venait caressait la plage. Je concentra toutes mes forces et me relevai pour me retrouver assise, je faisais alors face à un océan azur. Je l’observai un moment en essayant de comprendre ce que je faisais là mais je ne trouvais aucune réponse, ma mémoire était brouillée je ne me souvenais pas des derniers événements. Je décidai alors de me lever, ce fut à nouveau un grand effort mais une fois debout ça allait mieux. Je détaillais mon corps ; il me manquait une chaussure et l’autre était imprégnée d’eau, mon pantalon blanc était troué par endroit et mon T-shirt bleu laissait apparaître quelques traces blanches sûrement causées par le sel. D’un geste vif je mis mes mains dans ma chevelure blonde, mes cheveux étaient ébouriffés et sec. Au moins, je n’étais pas blessée, je regardais autour de moi sans reconnaître quoi que ce soit. Je ne voyais qu’une immense plage de sable blanc bordée par les vagues de l’océan, de l’autre côté des dunes je pouvais observer de grands rochers et derrières ceux-ci une immense forêt. Je devais sûrement être sur une île déserte mais que faisais-je ici ? Je ne tardai pas à avoir la réponse à ma question, je fus prise d’une migraine et revit en détail notre sortie en mer, la tempête et le bateau avec Asran s’éloigner à travers l’eau. J’écarquillai les yeux brusquement.

« Asran ! »

J’hurlai son prénom de toutes mes forces, je regardai autour de moi mais ne le vis pas. Des larmes se formèrent dans mes petits yeux ambres qui scrutaient la plage, paniqués. Mon cœur commençait à battre la chamade, ma respiration s’accélérait alors que j’imaginais déjà le pire. C’était impossible, non. Je ne pouvais y croire, mon Asran ne pouvait pas être mort. Je secouai la tête pour chasser ses idées sinistres. Je me laissai tomber à terre sur les genoux, je ne pouvais admettre cela ; lui qui avait survécu à tant de batailles, de coup durs et autres, non, il ne pouvait pas être mort d’une façon aussi futile. Je tapai du poing dans le sable, ma main s’enfonça dedans et en fut vite recouverte alors que des larmes tombèrent à terre. J’eus soudain l’impression d’entendre mon père me dire de me calmer, j’obéis sur le champ, les yeux écarquillés avant de relever la tête. Je ne vis personne, le soleil avait sûrement du me taper sur la tête. Je ne savais pas combien de temps j’avais passés allongée sur le bord de plage, cela pouvait être quelques minutes ou plusieurs heures.
Avec difficulté je me remis debout, je ne devais pas me laisser abattre, j’étais la lionne d’Orb tout de même et je n’avais aucune preuve qu’il était décédé. Je pris une bonne inspiration et mis mes émotions passées de côté. Ce ne fut pas chose aisée mais je me devais ainsi qu’à mon peuple d’être toujours forte quoi qu’il arrive. Une fois entièrement calmée, je retira ma chaussure inondée pour me retrouver pied nu et commença à longer la plage en marchant dans l’eau. Au bout de quelque temps j’eu l’impression d’avoir fait le tour de l’île, les rochers que j’apercevais était similaire à ceux présent sur le côté de la plage où j’étais, je songeai donc à m’arrêter mais quelque chose m’intrigua. Je plissai les yeux pour voir plus loin malgré le soleil aveuglant, je cru distinguer un petit bateau mais je n’étais pas du tout sûre de ce que j’avançais. Je n’étais certainement pas encore passée par ici car le bateau au loin, semblait échoué depuis longtemps. Je continuais mon avancé cette fois avec prudence, au bout de quelques minutes je fus arrivée devant le petit bateau et ne put m’empêcher d’écarquiller une nouvelle fois les yeux, bouche bée. Le bateau devant moi n’était autre que celui dans lequel j’étais avec mon fiancé quelques heures auparavant, du moins je crois. Je me précipitais à l’intérieur mais je ne vis aucun signe d’Asran, il était vide. Je vérifiais s’il marchait encore mais ce fut en vain, le moteur semblait cassé. Je tapai de rage contre la coque du bateau mais c’est mon poing qui fut blessé. Je laissai échapper un gémissement de douleur alors que je secouai ma main pour que la douleur parte, je pris ensuite mon poing avec mon autre main et le tourna doucement pour voir si je n’avais rien de casser. Ca ne me fit pas spécialement mal, alors je laissai retomber mon bras et remontai dans le bateau. Je le fouillai pour voir si je ne trouvais pas quelque chose à manger, je ne tardais pas à retrouver le panier de pique nique sous un siège, je souris et l’ouvris mais mon visage reprit une mine déçue car tout était trempé. Je refermai le panier brutalement et le poussai un peu plus loin avant de me laisser glisser contre la parois et de me retrouver assise les bras croisée sous ma poitrine.
Je repensais à la tête de chien battu qu’Asran m’avait faite pour me convaincre de prendre une après midi, je n’aurai jamais du lui céder ! J’étais trop gentille, si j’avais été plus ferme, on n’en serait pas là. Je soupirai puis m’étirai en levant les bras au dessus de ma tête, me faire secouer par les vagues jusqu’ici m’avait donné quelques courbatures mais le plus important était que j’étais toujours vivante.
Je décidai d’arrêter de me lamenter et de tenter de trouver de quoi manger, je me levai grossièrement et sautai en dehors du bateau pour me diriger vers un cocotier un peu plus loin. Une fois en dessous, le cocotier avait l’air beaucoup plus haut et ses noix de coco encore plus inaccessible mais mon estomac criait famine. Je déglutis en regardant la hauteur mais finis par commencer mon ascension périlleuse, j’avançais lentement mais sûrement. J’ignorais le plus possible mes bras et jambes endoloris, au bout de quelques minutes j’atteins enfin le sommet et esquissai un sourire de satisfaction. Je décrochai quelques noix de coco et les laissa tomber par terre, je restai encore un peu en haut et laissai mon regard se perdre sur la plage déserte. Il s’arrêta soudainement sur une ombre qui ressemblait fortement à une silhouette humaine, elle était allongée sur le sable au bord des vagues. Je fus intriguée et me laissais glisser jusqu’en bas et me dirigeai vers cette personne en délaissant mon repas qui m’attendais en bas du cocotier. Plus je m’approchais, plus cette silhouette me semblait familière, lorsque je ne fus plus qu’à quelques mètres je reconnus Asran. Je criai son prénom et courus le plus vite possible vers lui en me laissant tomber à ses côtés. Mes gestes s’enchaînaient à une vitesse phénoménale : je posai mes mains sur ses joues pâles, sur son torse, approchai mon oreille de sa bouche pour voir s’il respirait tout en posant ma main sur son cœur pour le sentir battre. Avec soulagement, je constatai qu’il vivait encore, « Dieu merci » pensais-je sur le coup.
Je restai à ses côtés en le regardant, je ne me lassais pas de le voir, même inconscient il était beau comme un dieu. Je ne me contentai pas longtemps de pouvoir simplement le regarder, je voulais lui parler, je me sentais seule ici. Je commençai à le secouer en criant son prénom à mainte reprise. Au bout d’un certain laps de temps, je vis sa main bouger un peu et son visage grimacer. Ses yeux s’ouvrirent doucement alors qu’un sourire illumina mon visage, quand ses yeux furent totalement ouverts je soupirai son prénom. Il se força à me rendre mon sourire puis son regard se perdit autour de nous.

« - Où sommes nous ?
- Je ne sais pas, lui répondis-je, sur une île. Je crois qu’elle est déserte.
- Je vois…, il leva sa main et la posa sur son front, ma tête me fait mal… ».

Je le regardai attendrie et déposai un baiser sur son front, je lui souris ensuite.

« - Ca va mieux ?
- Tu me fais penser à ma mère, il sourit, elle m’embrassait là où j’avais mal…
- Comme la majorité des mamans, je ris un peu.
- J’ai mal aux lèvres, dit-il avec un petit sourire au coin, tu crois que tu peux m’aider ? »

Mon cher fiancé profitait de ce moment, moi j’étais tellement heureuse de le voir saint et sauf que je n’aurai rien pu lui refuser. J’approchai doucement mes lèvres des siennes et l’embrassai tendrement, il posa sa main sur le bas de mon dos et approfondit notre baiser qui devint plus intime. Il dura encore un petit moment avant que je me relève en plongeant mon regard dans le sien, comme à chaque fois ses yeux émeraude m’ensorcelèrent. Nous restâmes encore un peu sans bouger à profiter de la présence de l’autre. Je brisai le silence installé depuis notre baiser :

« - Par contre, on est coincé ici… Le moteur du bateau est cassé…
- Pour l’instant je m’en moque, il dit ceci d’un ton enjoué en passant sa main dans mes cheveux, Tu m’as faite si peur, j’ai cru te perdre quand tu as disparu dans l’eau.
- Je ne voulais pas te faire peur, je suis désolée. Moi aussi j’ai cru te perdre quand je suis arrivée ici, je ne te voyais pas… J’ai imaginé le pire…
- Je suis là, ne t’inquiète pas. Tu ne croyais tout de même pas que tu allais te débarrasser de moi aussi facilement ?
- Euh… Si j’y ai cru, mais tu m’as vite désillusionnée ! »

Je ris un peu et me levai, je lui tendis les mains pour l’aider à se relever, il les pris et se retrouva debout à côté de moi. A nouveau, je me sentis petite à ses côtés contrairement aux quelques secondes précédentes. Asran n’avait toujours pas lâché mes mains, il les tenais et me regardais dans les yeux de son regard qui me troublait tant. J’étais pourtant l’habitude de me perdre dans ce vert étincelant mais à chaque fois c’était la même chose, j’étais hypnotisée par son regard sublime. C’était parfois agaçant de savoir que d’un regard, une personne peut faire de vous ce qu’elle veut. Avec difficulté certes, je réussis à détourner mes yeux que je rivai vers le cocotier d’où je venais.

« Viens! » lui dis-je.

Je ne lâchai qu’une de ses mains et commençai à courir en le tenant par la main, il ne tarda pas à m’imiter et nous courûmes tous les deux main dans la main jusqu’au cocotier où je l’emmenai. Quand nous arrivâmes devant le cocotier je m’arrêtai doucement et Asran fit de même, il ne bougea pas et regarda autour de lui alors que je me dirigeai vers les noix de coco à terre. Je ne lui lâchai la main qu’au moment où je ne pouvais pas aller plus loin en la tenant, là je la lâchai et me baissai vers les objets que je convoitais. Je pris une noix de coco et la regarda un peu perplexe, comment allais-je l’ouvrir sans couteau ? Alors que je me cassais la tête pour savoir comment j’allais procéder dans mon ouverture de noix de coco, j’entendis un rire derrière moi. Ce petit bruit derrière moi m’énerva un petit peu, je me retournai et lui lançai un regard noir.

« Qu’est ce qu’il y a Zala ? »

Je lui dis cela avec la férocité d’une lionne bondissant sur sa proie. Quand j’étais en colère contre lui, je l’appelais toujours par son nom de famille. Il continua de rire et s’approcha de moi, il tenta de prendre la noix de coco que je tenais mais je la mis contre moi et me retournai violement pour l’empêcher de l’attraper. Il n’insista pas et en ramassa une à terre, je l’observai attentivement mais sans dire mot alors qu’il regardait autour de lui. Un peu plus loin, il aperçut un rocher et s’en approcha, il prit le fruit du cocotier et le jeta férocement sur la pierre dure. Instantanément la coque se brisa, le lait de coco coula par terre tandis qu’Asran se baissa pour récupérer les morceaux. D’un air triomphant il revint à mes côtés en me tendant un morceau, je le regardai énervée mais acceptai quand même ce qu’il me tendit. Je murmurai un « merci » à peine audible et allai m’asseoir devant le cocotier en m’adossant à son tronc alors que mon fiancé restait debout. Je commençai à manger, les yeux perdus dans le vague, ce fut un repas silencieux et bref.
Quand j’eu fini, je laissa tomber le reste à terre et m’approchai du bord de mer, je restai là devant l’immensité d’eau qui me faisait face. Le soleil commençait à se coucher et ce magnifique spectacle se reflétait sur l’océan, c’était absolument magnifique. Je laissai mes yeux caresser l’horizon alors que je ne bougeai plus. Soudain des bras passèrent autour de ma taille fine et je sentis un corps chaud se rapprocher de moi. J’esquissai un sourire, ma petite crise appartenait au passé et je profitai d’être seule avec mon homme. Il posa son menton sur mon épaule et admira le ciel avec moi, le silence était là et nous restâmes encore un peu immobile à contempler le paysage paradisiaque. Sa respiration caressait mon cou ce qui me donna quelques frissons, il les ressentit et serra son étreinte. Le sourire suspendu à mes lèvres s’agrandit quand ses lèvres commencèrent à taquiner mon cou, ses baisers étaient doux et légers comme des petits papillons qui se posaient un instant sur ma peau. Je le laissai faire et m’accrochai à ses bras autour de moi, il murmura soudainement mon prénom d’une voix suave et à peine audible. Je tournai la tête pour le regarder et il s’empara de mes lèvres qu’il embrassa tendrement, cette fois ci ce fut moi qui l’approfondit : je fis le contour de ses lèvres du bout de ma langue et lui quémandai l’accès à sa bouche, il me l’accorda sans broncher. Nos langues se mélangèrent et dansèrent ensemble alors que je me retournai pour être face à lui. Il écarta un peu ses bras pour que je puisse me tourner plus aisément et je me retrouvai face à lui. Il resserra son étreinte une nouvelle fois me rapprochant un peu plus de lui, alors que notre baiser ne s’arrêtait pas, je passai mes bras autour de son cou et fermai les yeux.

Attention Lemon :

Ses mains qui se trouvaient dans le bas de mon dos commencèrent à se déplacer et à caresser mon dos, une continua toute seule alors que l’autre descendait un peu plus. Je rougis légèrement comprenant ce qu’il désirait, je me contentai de continuer à l’embrasser langoureusement. Je passai ma main dans sa chevelure bleu nuit et la descendit jusqu’à son cou que je caressai légèrement. Mes mains descendirent encore un peu et vinrent se poser sur son torse, Asran agrippa les rebords de mon T-shirt bleuté et les souleva doucement. Nous nous écartâmes l’un de l’autre pendant un court instant pour qu’il puisse me le retirer habilement. Une fois enlevé, le T-shirt atterrit à nos pieds et nos langues se réclamèrent mutuellement, notre baiser recommença de plus belle alors que nos mains parcouraient le corps de l’autre. Je commençai à déboutonner sa chemise bleu pale sans pour autant quitter ses lèvres, une fois que j’eus finis de la déboutonner je lui enlevai et la fit tomber à côté du T-shirt. Je m’éloignai un peu de lui pour contempler avec gourmandise son corps musclé, je souris un peu alors que son regard cherchait mon visage. Il mit son doigt son mon menton et le releva d’un légère pression.

« A mon tour de t’admirer ma chérie. »

Une nouvelle fois je me laissai envoûter par son regard émeraude, ses mains se nichèrent dans mon dos et mirent un petit moment à réussir à ouvrir mon soutient gorge, il m’en débarrassa rapidement et me caressa la poitrine du regard alors que mes joues rougissaient à vu d’œil. Il sourit se colla à nouveau à moi pour goûter encore à mes lèvres qu’il disait sucré. Je fermai à nouveau les yeux et savourai notre baiser, mes doigts commencèrent à dessiner des dessins invisibles sur son torse tandis que les siennes me caressaient mes seins de gestes doux et lent. Sentir ses mains sur mon corps me procurait un plaisir divin. Il quitta mes lèvres pour m’embrasser le cou, il resta un peu et descendit encore jusqu’à ma poitrine qu’il couvrit de doux baisers. Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas gémir de plaisir, mes mains caressaient doucement ses cheveux soyeux. Il continua un petit moment et descendit ses baisers sur mon ventre et baisa mon nombril, ses mains commencèrent à ouvrir mon pantalon qu’il m’enleva rapidement. Il remonta ensuite à mes lèvres qu’il embrassa passionnément, sans mettre fin à notre baiser je descendis mes mains et lui ouvris la ceinture de son jean, doucement je commençai à l’en débarrasser. Il ne restait que quelques bout de tissu qui séparait nos deux corps, ils disparurent rapidement. Asran me souleva et me déposa sur le sable fin, je me retrouvai couché nu sur la plage. Il vint ensuite au-dessus de moi et continua de me caresser doucement, je me laissai faire et savourai chaque caresse qu’il me procurait en gémissant quelque fois. En un instant, il unit nos deux corps, nous ne faisions plus qu’un. Je le regardai dans les yeux et écartai une mèche de ses cheveux bleu de son visage en lui souriant, il répondit à mon sourire et commença ses vas et viens. Progressivement, je sentis le plaisir monter en moi et mes gémissements devinrent moins espacés, ils se mélangeaient à ceux de mon amant brisant le silence de cette plage. Il continua un long moment, sous la pression j’enfonçai mes ongles dans son dos devenu brûlant et accompagnait ses mouvements. Cela dura encore et encore, jusqu’à ce qu’Asran ne put plus se retenir et défaillit. J’avais déjà perdu conscience de ce qui m’entourait à ce moment là.

Fin du Lemon

Je repris mes esprits un peu plus tard, mon fiancé était couché sur moi et reprenait son souffle progressivement. Il resta encore un peu sur et en moi avant de glisser sur le côté pour me laisser respirer. Une fois à mes côtés, il me prit dans ses bras et me rapprocha de lui. Ses bras étaient enroulés autour de ma taille et j’avais posé ma tête sur son torse, la nuit était maintenant tombée. Le silence se réinstalla, seul les battements de nos cœurs se faisaient entendre ainsi que nos respirations toujours saccadées. Nous restâmes silencieux encore un moment avant qu’Asran prenne la parole, sa voix était suave et douce.

« Je n’aurai jamais pensé que nous en arriverions là ce jour là... »

Je le regardai perplexe, je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire par là.

« - Ce jour là ?
- Oui ce jour là… La dernière fois que nous avons été tous les deux seuls sur une île déserte. C’était moins agréable cette fois là. Un peu plus violent mais tout aussi intéressant, il me sourit. Tu te souviens du jour où nous nous sommes rencontrés Cagalli ?
- Oui… Comment pourrais-je l’oublier ? C’était lors d’un combat durant la première guerre, nous nous sommes tous les deux retrouvés sur l’île. Quand je t’ai vu, je t’ai tiré dessus et ça a continué de plus belle. Ensuite tu as réussi à me désarmer et à me mettre à terre…
- …J’ai voulu te tuer mais quand je t’ai entendu crier et que j’ai vu ton visage j’ai compris que tu étais une fille alors je ne l’ai pas fait. Heureusement que je m’en suis rendu compte… Tu n’es pas d’accord ?
- Si. Mais tu m’as quand même attachée et par ta faute j’ai failli me noyer !
- Je t’ai sauvé, je te rappelle. Et dois je aussi te rappeler que tu as tenté de me tuer ? Je t’ai fait confiance en te détachant, je t’ai donné à manger et pendant mon sommeil tu m’as pris mon arme.
- Je ne t’ai pas tiré dessus.
- Tu as lâché une arme chargée, chose qu’on ne doit jamais faire soldat ! Tu aurais pu nous tuer !
- Tu m’avais assez réprimandé à l’époque pas la peine de recommencer. »

Il ria un peu et je ne tardai pas à l’imiter, je n’y avais même pas pensé. Notre rencontre s’était elle aussi passée sur une île déserte où nous étions seuls. Je me perdis un peu dans mes pensées qui me guidaient vers cette étrange rencontre. Quand je me tournai vers mon amant, je vis que ses yeux étaient clos et je l’entendis ronfler un peu, je souris en le regardant dormir et ne tardai pas à me laisser emporter à mon tour par Morphée.
Au petit matin, les rayons du soleil vinrent taquiner mes yeux et me forcer à les ouvrir. Je regardai à côté de moi mon ange encore assoupi, un sourire se dessina sur mon visage pendant que je caressais du bout de mes doigts la joue d’Asran. Je restai encore un peu à ses côtés avant de me lever, je m’étirai comme un chat avant de me rendre compte que j’étais encore nue. Je ramassai avec hâte mes sous vêtements que je remis suivi par mon pantalon et mon T-shirt. Une fois rhabillée, j’entendis mon ventre gargouillé. Je rejoignis le cocotier de la veille et ramassa une noix que j’avais agilement fait tombé en grimpant au sommet de l’arbre. Je me dirigeai ensuite vers le rocher et fit comme Asran, le jetai brutalement dessus pour la casser. Je ramassai un morceau, m’assis sur le rocher et commençai à le manger. Une fois fini je commençai à avoir soif, le lait de coco gisait sur le sol et l’eau de mer était bien trop salée ! Je regardai avec intérêt la forêt qui se présentait devant moi. Une hésitation s’empara de moi, devais-je attendre le réveil d’Asran ou pouvais-je partir seule à l’aventure ?
Partir sans rien dire serait irresponsable mais je voulais y aller maintenant. Je pris une coque de noix de coco et retournai au bord de l’eau, je rempli la coque et me rapprochai de mon cher et tendre toujours endormi. Je me baissai et déversai l’eau sur le sable. Avec ma main, je tassai le sable et commençai à écrire avec mon index : «Je suis partie dans la forêt». Je souris de mon idée ingénieuse et retournai vers l’endroit qui m’attirai temps : la forêt. D’un pas rapide et décidé j’avançai sur la plage et bientôt à travers les arbres. Quand j’arrivai dans les bois, je regardai autour de moi à l’écoute du moindre bruit pouvant être l’alerte d’un danger. Je continuai ma traversée, j’avançai toujours tout droit pour ne pas me perdre.
Une bonne demi-heure plus tard, je crus entendre le bruit d’une cascade, un sourire se dessina à nouveau sur mes lèvres sèches. Je mis de côté ma méfiance et courus en sa direction. Je ne tardai pas à apercevoir le haut d’une cascade, je continuai ma course et sans réfléchir je sautai du haut de la cascade. Ma chute dura quelques secondes et j’atterris dans un petit lac d’eau pure, j’émergeai, repris un peu d’air et me mis à rire. Je fis la planche sur l’eau et regardai autour de moi, je ne sais pas pourquoi mais j’avais sauté. J’observai le haut de la cascade, je venais de faire un saut de bien une dizaine de mètres. Après avoir un peu nagé dans l’eau claire, je pris un peu de ce liquide incolore dans mes mains que je levai jusqu’à mes lèvres pour boire. Elle était délicieuse, d’une pureté surprenante, je fermai les yeux en la buvant pour concentrer tous mes sens sur le goût. Après avoir bu à ma soif, je regagnai le bord et me hissais en dehors. Alors que je me posais la question « Comment vais-je sortir de là ? », mes yeux fixaient le lac et je sentis monter en moi l’envie de retourner dans ce petit lac. Je m’éloignai un peu de la cascade mais cette envie de ne disparaissait pas, ma tête se tournait pour regarder l’eau derrière moi. Je m’arrêtai brusquement et esquissai un petit sourire enfantin, je fis volte face et me mit à courir en riant vers le petit lac. J’avais retrouvé une âme d’enfant, celle que j’avais perdu depuis la guerre et qui avait été ensevelie par mes responsabilités de dirigeante. En un instant, il été ressuscité et avais pris le contrôle de mon être. Je continuai ma course folle, courant à travers les arbres en riant encore, j’arrivai devant l’eau et y plongea gracieusement. Je me retrouvai sous l’eau et commençai à nager comme une sirène d’eau douce, je ne remontai à la surface qu’au moment où l’air me manqua.
Je sortis ma tête de l’eau pour reprendre une bouffée d’air frai, mes yeux étaient encore clos et je ne les ouvris que quelques secondes après. Quand je vis de nouveau le monde qui m’entourait, j’aperçus en haut de la cascade une silhouette humaine. En me concentrant un peu sur celle-ci, je reconnus Asran qui me dévisageait avec un regard sévère. J’arrêtai de sourire en le voyant ainsi, j’avais vraiment l’impression d’être à nouveau une enfant ; je voyais en mon fiancé mon père qui me réprimander après que j’ai fait une bêtise. Je ne sortis pas de l’eau et me contentai de le fixer, il descendit la falaise en l’escaladant contrairement à moi il ne voulait sûrement pas se mouiller. Une fois en bas, je vus la dureté de son regard perçant. Je le regardai, mon expression facial était neutre et aucun de nous deux ne parlaient, le silence était maître et nos regards se croisaient.

« - Es-tu devenue folle Cagalli ?
- Pardon ? Bien sûr que non pourquoi ?
- Pourquoi ? Je te rappelle que tu es partie toute seule et qu’il aurait pu t’arriver quelque chose !
- Mais je n’ai rien, je posai mes main derrière ma tête en le regardant malicieusement, je me suis juste un peu amusée c’est tout.
- Cagalli, il soupira, allez viens on retourne sur la plage, il faut trouver un moyen de partir d’ici. »

Il me tendit la main pour m’aider à sortir, j’hésitai un peu mais l’acceptai. Quand je commençai à être hissée dehors, je mis tout mon poids en arrière et l’entraînai avec moi dans l’eau. Je ris en voyant dans l’eau, il avait l’air moins malin trempé. Il me regarda un peu énervé, je m’attendais à recevoir un discours sur la puérilité de mon acte mais il ne fit pas ça du tout. Il se releva et m’attrapa vivement pour me jeter sous l’eau, je remontai rapidement à la surface et le regardai d’un air défiant. Il voulait la guerre, il allait l’avoir ! Je lui envoyai une vague d’eau pour l’aveugler et me jetai sur lui, je posai mes mains sur ses épaules et y mis tout mon poids alors que mes pieds lui faisaient une balayette. Il s’écroula sous l’eau alors que je riais victorieusement. J’attendais qu’il remonte à la surface mais je ne le vis toujours pas, ce n’était pas normal je commençai à m’inquiéter et regardai autour de moi. Soudain je sentis quelque chose m’agripper les jambes et criai sur le coup alors que je me retrouvai sous l’eau. Quand je pus enfin récupérer mes jambes, je me remis debout et me mit à tousser, quand j’avais atterri sous l’eau j’avais encore la bouche ouverte et l’eau y était donc pénétrée. Je sentis des mains se poser sur mes hanches, je pris ma respiration mais à ma plus grande surprise ce n’est pas sous l’eau que je fus envoyé mais dans les bras de mon camarade de jeu. Il me regardait tendrement et posa délicatement ses lèvres sur les miennes pour un baiser tendre et savoureux...
Nous nous étions encore embrassés un long moment avant d’escalader la falaise pour retourner sur la plage main dans la main. Quand nous y sommes arrivés, nous avons cru voir au loin un bateau. Après avoir échanger un bref regard, nous avons commencé à courir vers le bord de l’eau. Je suis allée tout droit et ai crié à l’aide de toutes mes forces alors qu’Asran retournait vers notre bateau. Je hurlais du mieux que je pouvais mais ils étaient trop loin, je vis soudainement une fusée de détresse s’envolait sur la plage puis le bateau au loin s’arrêter puis faire demi-tour. Une demi-heure plus tard, nous fûmes à bord en direction d’Orb. Je n’oublierai jamais cette extraordinaire journée…

FIN

Waouwwwwwwwww, j'ai vrmt adoré !
C'était vrmt kawai et j'ai bien aimé l'idée de les faire revenir sur une île déserte ! Bravooooo

tro kawai ^^

ct trop bien

merci à vous trois :D

t'avais déjà dit ce que je pensais ^^